Les auditeurs devront réaliser une analyse complète du patrimoine immobilier et des processus. Leur estd’identifier avec précision les consommations par usage et localiser les points de surconsommation éventuels.En mettant en œuvre les recommandations issues de l’audit énergétique tertiaire rapide, les entreprises peuvent réaliser jusqu’à 30% d’économies d’énergie.
L’audit énergétique tertiaire rapide, une obligation à respecter scrupuleusement
L’obligation réglementaire d’audit énergétique tertiaire rapide impose aux entreprises tertiaires une démarche rigoureuse. Celle-ci vise à évaluer de manière exhaustive leur performance énergétique. La directive européenne de 2012 a initié cette dynamique à l’échelle communautaire.Sa transposition en droit français par la loi de Transition Énergétique de 2015 lui a donné un cadre contraignant. Désormais, le décret tertiaire de 2019 vient préciser le périmètre des sociétés soumises à cette obligation. Quelle que soit leur taille ou leur secteur d’activité, ces entreprises doivent se plier à la règle d’audit tous les 4 ans.
Pour mener à bien ces diagnostics réglementaires, les auditeurs doivent impérativement suivre la méthodologie normée décrite dans la série de référentiels NF EN 16247. Ces guides métier détaillent les exigences techniques à respecter dans la collecte et l’analyse des données. Leur respect strict par les certificateurs est la meilleure garantie d’un audit énergétique tertiaire rapide pertinent et fiable.Il constitue la seule base possible pour identifier des plans d’actions stratégiques de réduction des consommations énergétiques au meilleur coût.
La loi ELAN de 2018 et ses objectifs de performance énergétique
Promulguée en novembre 2018, la loi ELAN (Evolution du Logement, de l’Aménagement et du Numérique) est venue renforcer les exigences réglementaires pour les bâtiments tertiaires. Elle fixe aux entreprises et aux organismes du secteur des échéances très contraignantes. Celles-ci doivent être respectées pour réduire leurs consommations énergétiques. Concrètement, la loi ELAN impose de diminuer ces consommations d’au moins 40% d’ici 2030 par rapport à leur niveau de 2010.
Cet objectif devra même être porté à -50% en 2040 puis -60% en 2050, en ligne avec les ambitions nationales et européennes en matière de transition écologique et audit énergétique tertiaire rapide. Il s’agit là de véritables défis pour les acteurs tertiaires.Ils devront massivement rénover leurs infrastructures et optimiser leur performance opérationnelle sur le long terme.L’atteinte de ces objectifs passe par la généralisation d’audits énergétiques poussés et le suivi rigoureux des plans d’actions mis en œuvre.
Mise en œuvre des recommandations et suivi de la performance
La réalisation de l’audit énergétique tertiaire rapide n’est qu’une première étape.Il faut ensuite concrétiser les préconisations proposées pour améliorer effectivement la performance du parc immobilier tertiaire. L’ADEME estime que trop souvent, les entreprises ne donnent pas de suite aux recommandations, compromettant ainsi les économies d’énergie potentielles.
Il est essentiel de s’assurer du concours d’un accompagnement spécialisé pour :
- la mise en œuvre du plan d’actions défini ;
- le suivi technique et administratif des travaux ;
- la conformité des actions entreprises avec les préconisations.
Le prestataire qualifiégarantitainsi la réalisation des économies escomptées.Par ailleurs, le déploiement d’objets connectés sur les réseaux énergétiques permet d’optimiser en temps réel la gestion des consommations grâce au suivi en continu des performances. Le prestataire qualifié pourra ainsi adapter les consignes de chauffage ou d’éclairage pour réaliser des économies supplémentaires.
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